Le bitcoin, monnaie virtuelle encore peu répandue en Europe
On définit le bitcoin comme une monnaie virtuelle disponible sur Internet et générée par un algorithme. Cette unité de compte permet à des internautes d'échanger entre eux des biens et des services sans avoir recours à la monnaie légale. La monnaie est créée par des internautes et les bitcoins peuvent être stockés. D'autres internautes peuvent en acquérir contre une monnaie légale. Pour certains, le bitcoin peut servir à spéculer, ils l'achètent en espérant le revendre plusieurs fois sa valeur. Le bitcoin peut aussi être utilisé pour blanchir de l'argent. Mais il peut être aussi un instrument de paiement. On estime qu'à travers le monde, 7500 commerçants acceptent cette monnaie virtuelle, parmi eux, des restaurants ou des artisans.
Dans l'UE plusieurs banques ont émis des réserves sur le bitcoin, notamment la Banque de France qui a publié une note explicative en décembre 2013.
Dans un document consacré pour la première fois à ce sujet, l'administration fiscale américaine a déclaré cette semaine que les monnaies virtuelles n'avaient pas de valeur légale ; mais elle considère le bitcoin comme un actif susceptible d'être soumis à l'impôt. Les plus-values tirées des ventes de bitcoins seront donc imposées.
Fin février, la Presse internationale a évoqué l'affaire MtGox, une plate-forme japonaise d'échange de monnaie virtuelle, mise en faillite après avoir perdu 650.000 bitcoins (soit une valeur de 276 millions d'euros).
Les monnaies virtuelles ont fait l'objet d'un débat le 26 mars à PayForum, le Salon professionnel de la Monétique et des Paiements.
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