Au Sial, des produits bons pour soi et bons pour la planète
Le Salon international de l'alimentation se tient à Paris du 15 au 19 octobre. Plus de 7000 professionnels venus d’une centaine de pays s'y retrouvent, après quatre ans d'absence en raison de la crise sanitaire.
Cette année, au Sial, on sent un engouement pour de nouvelles saveurs exotiques. Certes, il y a longtemps qu’on apprécie la cuisine indienne, mexicaine ou chinoise. Mais dans notre assiette, on veut désormais davantage de peps et des goûts plus puissants. Aussi l’Afrique ou la Corée sont à l’honneur, avec par exemple des yaourts au baobab, des boissons au gingembre ou du thé du bush sud-africain.
Nicolas Trentesaux, directeur général du Sial : "Ce sont des produits simples, naturels, qui font parfois appel à des processus assez historiques comme la fermentation, l'infusion ou le fumage. Et une dynamique se crée autour des restaurants, où l'on découvre en général les nouveaux produits." Le succès de Mori Sako, ancien candidat de Top Chef qui a conquis sa première étoile, illustre cette envie de cuisine africaine.
Transition alimentaire
Le plaisir reste le moteur principal des choix alimentaires, selon un sondage réalisé par le Sial, quel que soit le pays. Mais peut-on allier plaisir et respect de l’environnement lorsque l’on utilise des ingrédients venus du bout du monde ? Oui, selon Xavier Terlet, expert en innovation alimentaire, qui rappelle ce qu’attendent les consommateurs : "Des produits bons au goût, bons pour leur santé, et bons pour la planète. La transition alimentaire peut se traduire par une empreinte carbone limitée ou par un engagement sur des produits équitables. Les industriels sont obligés de répondre à ces attentes."
Industriels de l’agroalimentaire et revendeurs rencontrent donc, jusqu’au mercredi 19 octobre à Paris, les créateurs de nouveaux goûts. Cette année, c’est le chef trois étoiles Mauro Colagreco qui est le parrain du Sial, un salon où émergent les produits que nous mangerons demain.
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