Community manager, un métier d'avenir
Ce n'est pas un métier pénurique, mais il y a pourtant sa voie à tracer. Toutes les entreprises sont soucieuses de leur image sur les réseaux sociaux. De plus en plus, elles ont compris les risques et aussi le potentiel des avis des consommateurs-internautes. Le community manager est justement chargé de parler et de faire parler de la marque qu'il défend. Il fait de la veille, il anime les échanges, il poste des contenus.
Aujourd'hui, près des trois-quarts des community managers travaillent en free-lance, pour plusieurs clients. Mais ils sont de plus nombreux à être engagés par des agences de communication ou directement par les grandes entreprises.
Une compétence rédactionnelle est un plus
Pour pouvoir prétendre à ces postes, il faut ne pas se limiter à ses compétences de spécialiste des réseaux sociaux, estime Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse : "Il faut quand même conseiller aux personnes qui vont aller vers ces métiers d'avoir aussi une autre compétence. Community manager simplement, ça reste un travail pas forcément à temps plein. Le community manager recruté par une entreprise va être également capable de faire du marketing digital. Souvent il a aussi une compétence web, donc il va être trafic manager ou webmaster et il a souvent une compétence rédactionnelle aussi, c'est lui qui va rédiger les contenus qu'il va diffuser sur les réseaux sociaux".
Côté formation, on peut passer par un BTS de communication, un BTS management des unités commerciales, un BTS technicocommercial ou un DUT de gestion administrative et commerciale. Il y a aussi beaucoup de licences pro "métiers de l'information et de la communication". Un master en marketing est encore plus payant pour se démarquer de la concurrence. Salaire de base 2.000 euros, bien plus si on fait en plus du marketing.
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