Emploi : être arbitre amateur présente toutes les qualités pour les employeurs
Si vous cherchez un passeport pour l’emploi, une ligne magique à mettre sur votre CV qui vous aidera à trouver du travail, alors devenez arbitre amateur. Les recruteurs en raffolent.
Ils sont 58 000 en France. Arbitres de foot, de rugby, de hand ou de basket. Des amateurs qui ont entre 14 et 50 ans, hommes et femmes. La Poste, qui est partenaire des arbitres dans ces quatre disciplines depuis 16 ans, publie une étude sur la perception des arbitres auprès d’un échantillon représentatif de directeurs et de responsables de ressources humaines d’entreprises de plus de dix salariés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils réunissent à peu près toutes les qualités dont un recruteur peut rêver.
Les arbitres cochent toutes les "soft skills"
Les scores sont en effet impressionnants et ça tient du plébiscite. Les recruteurs reconnaissent aux arbitres toutes les "soft skills", les qualités comportementales et humaines qui sont désormais tant recherchées dans les processus de recrutement. À commencer par la rigueur : 96% des recruteurs leur attribuent cette qualité, l’engagement (95%), la réactivité, l’intégrité et la gestion du stress, ces derniers traits dépassent tous les 90% de réponses. On leur reconnait aussi des qualités personnelles comme la confiance en soi, attribuée aux arbitres par 96% des recruteurs. On est quasiment sur les mêmes scores pour ce qui concerne l’honnêteté, l’objectivité, l’autonomie – là aussi une qualité très recherchée par les recruteurs, qu’il faut toujours mettre en avant en entretien – et enfin le relationnel. Les recruteurs attribuent aussi aux arbitres des qualités managériales comme l’autorité, bien sûr, la prise de décision, la gestion des conflits et le sens de la communication. Des qualités indispensables en entreprise.
Les arbitres amateurs peuvent faire à peu près tous les métiers. Les recruteurs les voient bien dans le management, les ressources humaines, la direction et la relation commerciale. Une seule famille de métiers pour laquelle ils partent désavantagés : les métiers de la création. Pourtant, comme partout, des arbitres, on peine à en recruter. "On a perdu beaucoup d’arbitres et on a du mal à en recruter", nous explique Christophe Ripault, directeur des partenariats à La Poste. La Poste qui organise jusqu’au 30 octobre les journées de l’arbitrage, 200 opérations dans toute la France pour justement susciter des vocations.
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