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"La grande démission" : rencontre avec Benjamin, un data-analyst qui n'a pas eu peur de démissioner pour trouver un job mieux rémunéré

Pendant ces deux semaines de fin d'année, on s'intéresse à "la grande démission".  Mardi 20 décembre, Benjamin, spécialiste très convoité de la donnée numérique, n'a pas résisté aux sirènes des chasseurs de tête.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
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Un homme consulte son ordinateur. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

C'est un secteur dans laquelle la concurrence pour trouver les meilleurs spécialistes est plus féroce que jamais. On s'arrache les data-analysts, ceux qui brassent de la donnée et qui les transforment en or pour les entreprises. Benjamin, 43 ans, est l'un d'entre eux. Autour de lui, l'an dernier, ça a été l'hécatombe, le grand départ : "Quand on voit tous les collègues qui partent voir ailleurs. On se dit que le marché repart. C'est intéressant."

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Cet habitué aux chiffres a vite fait ses calculs. "Moi, j'ai un background d'économiste, je suis économiste de formation donc je fais attention à l'inflation. J'avais anticipé qu'il y aurait une inflation assez importante. Je me suis dit qu'il fallait augmenter le salaire puisqu'avoir une augmentation en interne, c'est assez compliqué à avoir. Le meilleur moyen était de démissionner et de chercher du travail ailleurs", estime-t-il.

Dans un secteur qui connait, d'après Benjamin, un taux de départ de 30% des effectifs par an, les chasseurs de tête rôdent ces temps-ci. "J'ai été chassé par mon réseau, d'anciens consultants que j'ai connu pendant mes 17 années d'expérience."

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