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Le coworking, une nouvelle façon de travailler ensemble

La galère des transports vous a peut-être fait dire : et si je travaillais de chez moi ? Pour ça il y a le télétravail, bien sûr, mais aussi une nouvelle forme d'organisation : le coworking. Un peu partout en France, des espaces de coworking s'ouvrent. On y retrouve des travailleurs indépendants, mais aussi des salariés pour qui cette solution est plus simple et plus sympa.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© SIPA)

Le coworking, il va falloir vous faire à ce nouveau mot. On compte de plus en plus de travailleurs indépendants. Ils seraient 700.000 en France. Un chiffre en progression de 85% au cours des dix dernières années. Développeurs informatiques, graphistes, consultants, rédacteurs, auto-entrepreneurs de tout poil. Plutôt que de travailler seul dans un coin de l'appartement, ils sont de plus en plus nombreux à se regrouper dans ces "espaces de coworking".

Certaines de ces solutions sont présentées aujourd'hui et demain sur le parvis de La Défense. Le coworking c'est tout simple : ce sont des espaces qui regroupent des services multiples : de quoi brancher son ordinateur, des imprimantes, machines à café, salles de réunion, espaces pour téléphoner tranquille. Mais le coworking, ce sont surtout des petites communautés professionnelles.

 

Des lieux s'ouvrent. En ville surtout. A Paris, le grand espace à la mode, c'est Numa, avec plusieurs étages spécialisés. Il y a aussi le Biotope, entre espace de coworking, incubateur de start-ups et pépinière d'entreprises. Rien à côté de ce qu'on trouve à Berlin, Amsterdam ou aux Etats-Unis. Prix moyen pour un coworker : environ 250 euros par mois, selon Xavier de Mazenod, l'un des organisateurs du tour de France du télétravail qui fait une étape à La Défense aujourd'hui et demain pour présenter les solutions de télétravail et de coworking.

 

Une étude qui va faire plaisir aux râleurs

 

Le Daily Mail rapporte une étude universitaire américaine - assez improbable, comme souvent - selon laquelle les râleurs et les gens de mauvaise humeur seraient plus efficaces au travail. La raison : ils sont moins ouverts vers de nouvelles activités que ceux qui voient la vie en rose. Ils se concentrent sur quelques domaines et finisssent donc par devenir meilleurs. On a peut-être découvert le secret de la fameuse productivité française.

 

Un dernier mot avec un sondage : 40% des Français pensent qu'ils ont un meilleur emploi que leur parent, selon un sondage produit par le site d'emploi Météojob. L'ascenseur social ne serait donc pas totalement en panne.

 

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