Le secteur de l'hygiène et de la propreté : des perspectives de carrière intéressantes
Près de 400.000 postes à pourvoir dans les sept ans à venir, qui dit mieux ? Le secteur de la propreté va connaître une vague de départs à la retraite, mais aussi des créations de postes. A la clé, des recrutements, souvent difficiles pour les employeurs, faute de candidats.
Des spécialisations parfois très techniques
Les métiers du nettoyage, ça n'est pourtant pas que la femme de ménage qui travaille très tôt le matin ou tard le soir dans les bureaux. Ce secteur offre des débouchés intéressants dans certains secteurs dans lesquels on a besoin de travailleurs qualifiés. Dans l'agro-alimentaire, par exemple, où la propreté est cruciale. Dans les industries de pointe comme l'aéronautique ou le spatial. On parle alors d'ultra-propreté. On peut être amené à démonter et remonter des machines pour assurer leur parfaite propreté. Dans le nucléaire, la recherche ou la santé : tous ces secteurs ont besoin de personnels bien formés : les contrats y sont plus longs, et les emplois mieux payés.
Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse détaille la marche à suivre pour pouvoir postuler à ces emplois : "On peut préparer un CAP d'agent de propreté et d'hygiène, il y a aussi un certificat de qualification professionnelle ou un bac pro hygiène propreté et stérilisation où là ce sont des diplômes qui permettent d'évoluer vers des postes à responsabilité ."
L'autre caractéristique de ce secteur, ce sont les possibilités d'évolution. Elles sont rapides et nombreuses. On peut devenir chef d'équipe, chef de site, responsable de secteur, technicien qualité ou chef d'agence de nettoyage. Les salaires, forcément, peuvent eux aussi évoluer.
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