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Les jeunes garçons des quartiers sensibles de plus en plus éloignés du travail

C'est mon boulot Sarah Lemoine Le samedi et le dimanche à 7h26 et 9h26

Ils grandissent dans des familles très touchées par le chômage, ils sortent de l'école souvent sans diplôme, ils vivent dans des quartiers qui font l'objet d'une "discrimination territoriale" : les jeunes des quartiers sensibles sont de plus en plus éloignés du monde de l'entreprise. Les garçons sont plus touchés que les filles par ce phénomène.

franceinfo

Radio France

Publié le 27/05/2013 10:19 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

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Le Cereq, le centre d'études et de recherches sur les qualifications, a suivi plusieurs "cohortes" de jeunes gens issus des quartiers sensibles pendant dix ans. Résultat : leurs difficultés à intégrer le monde du travail s'aggravent. Un résultat de la crise, et de la réduction des emplois peu qualifiés dans l'industrie. Rien qu'en Ile-de-France, en vingt ans, l'emploi qualifié a été divisé par deux.

Ce sont surtout les garçons qui sont touchés par ce que le Cereq appelle "la double peine" : crise et "effet quartier" qui s'accentue.

Un portrait des "mumpreneurs", les mamans créatrices d'entreprise

Les "mumpreneurs", c'est comme cela que l'on appelle les "mamans entrepreneurs". On en parle depuis quelques années, de ces femmes généralement salariées dans une première vie et qui, une fois devenues mamans, veulent créer leur propre entreprise. L'association CCI Entreprendre a voulu mieux les connaître. Résultat, ce sont surtout d'anciennes employées - les cadres étant peu nombreuses à franchir le pas, peut-être parce qu'elles ont plus de perspectives dans leur entreprise. Côté motivation, c'est le besoin d'indépendance qui arrive devant l'espoir de gagner plus d'argent. Enfin la quasi totalité de ces "mompreneurs" se lancent dans les services à la personne, un secteur qui se développe et dans lequel, surtout, on peut débuter sans investir des fortunes ni avoir des compétences très pointues.