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Panique en cuisine : 16.000 postes à pourvoir d'urgence

Cet été, "C'est mon boulot", vous donne des idées de secteurs qui sont à la recherche de mains d’œuvre. Parmi eux : la restauration. On embauche des cuisiniers.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Concours national du meilleur apprenti de France à Lyon - photo pretexte  © Maxppp)

Il y a la grande cuisine, qui ne manque pas de vocations. Mais les fourneaux, c'est aussi la restauration collective qui représente 300.000 emplois en France, avec beaucoup de départs à la retraite et donc de très gros besoins. Résultat, on recherche d'urgence 16.000 personnes, selon la profession. Surtout des cuisiniers, mais aussi des responsables qualité, des encadrants et même des ingénieurs restauration, un métier pour lequel il faut bac +5 et qui est totalement méconnu ! Les professionnels tirent la sonnette d'alarme : il faut attirer les jeunes, sinon, ça va être panique en cuisine.

Des métiers stables, non délocalisables

Pour exercer ce métier qui se pratique dans les maisons de retraite, les écoles, hôpitaux, cantines d'entreprise, il faut un diplôme. Barbara Muntaner, rédactrice en chef du site CIDJ.com : "Pour être cuisinier, il faut une formation particulière, il faut un CAP cuisine, ou un CAP restaurant, ou alors un bac pro cuisine ou un bac pro commercialisation et service en restauration. Tous ces diplômes se font après la troisième, dans des lycées professionnels ".

Mais il y a aussi de la place pour ceux qui veulent se reconvertir dans ces métiers stables et non délocalisables, assure Barbara Muntaner : "Quelqu'un qui aurait un bac général et une ou deux années d'études, peut tout à fait préparer un CAP cuisine ou restaurant en un an seulement. "

En collectivité un cuisinier débute aux alentours de 1.700 euros par mois.

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