Panne de techniciens de maintenance dans l'industrie
Dans l'industrie, l'ennemi, c'est la panne. Le technicien de maintenance est là pour l'éviter, la prévenir, et la réparer. Toutes les branches cherchent à attirer des jeunes vers ce métier, mais celle qui a les plus gros besoins, c'est l'environnement : le traitement des déchets, l'assainissement de l'eau, les éoliennes... On ne forme pas assez de jeunes à ces métiers et les départs à la retraite vont bientôt être massifs : 100.000 d'ici 7 ans.
Qu'il soit spécialisé dans les automatismes, la mécanique, l'hydraulique, la pneumatique ou l'électricité industrielle, le technicien de maintenance surveille, diagnostique la panne, répare, change les pièces, modifie les réglages, corrige le programme informatique et remet en service. Il ne travaille pas dans sa bulle mais doit écouter, dialoguer et convaincre. C'est une profession où il faut évoluer sans cesse.
85% d'insertion professionnelle après un DUT
Pour intégrer ce métier, qui s'exerce le plus souvent en régions, plusieurs voies sont possibles. Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse les détaille : "On peut devenir technicien de maintenance après un bac en préparant un BTS de maintenance industrielle, après un bac pro MEI par exemple, maintenance des équipements industriels ; on peut faire aussi un DUT de génie industriel et maintenance. On sait que 85% des jeunes titulaires de ce DUT vont trouver du travail tout de suite ."
Et pour ceux qui veulent pousser jusqu'à la licence pro, le taux d'emploi après trois mois monte à 95%. Point noir, les salaires, qui peinent à dépasser le smic en début de carrière.
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