Pour être heureux au boulot, il faut mettre moins de 40 minutes dans son trajet domicile-travail
Le temps que l'on met à se rendre à son travail peut avoir de grandes conséquences, selon une étude menée en Ile-de-France. Il y aurait une limite à ne pas dépasser : 40 minutes. Moins de 40 minutes, tout va bien. Au-delà, ça se gâte.
Et si le bonheur au travail dépendait tout simplement du temps que l'on met à s'y rendre ? C'est l'hypothèse que semble confirmer un sondage, mené sur un large échantillon de 2 000 salariés franciliens, interrogés par l'Ifop pour le compte de la Société foncière lyonnaise.
Selon ce sondage, tout bascule à 40 minutes de trajet, soit 1h20 dans les transports tous les jours. Les salariés qui passent moins de 40 minutes dans les transports se disent plus heureux au travail que les autres. Et ils ont moins envie de quitter leur entreprise.
Des collègues comme amis pour 4 salariés sur 10
La plus grande différence porte sur les relations que l'on entretient avec ses collègues. Moins on met de temps à venir à son travail, plus on y a d'amis. Si on est à moins d'une heure du bureau, on a plus tendance à considérer ceux avec qui on travaille "comme des amis, pas seulement comme des collègues". C'est ce que disent quatre salariés sur dix.
C'est nettement plus que chez ceux qui passent beaucoup de temps dans les transports. Leurs longs temps de trajet les rendraient moins disponibles pour les autres. C'est logique : plus on passe de temps dans les transports, moins on peut rester pour boire un verre, par exemple. Seul un salarié sur cinq qui a de longs temps de trajet s'autorise à trinquer avec les collègues après le travail.
La mobilité, une norme pour les moins de 35 ans
Les jeunes accordent une importance particulière aux temps de trajet. Les moins de 35 ans sont tout simplement deux fois plus nombreux que les autres à dire que la localisation du bureau a été importante au moment de choisir leur emploi. Autre élément étonnant : les moins de 35 ans sont deux fois plus nombreux que les plus de 50 ans à sortir pendant leur journée de travail, pour aller voir un médecin, pour faire une course, pour rentrer chez eux. Pour eux, la mobilité est une norme.
Et ils ne se voient plus rester assis derrière un bureau huit heures par jour.
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