Ça nous marque. Boules Quies, la fabrique du silence
Le président du directoire de la marque Quies, Olivier Denis du Péage, est l’invité de "Ça nous marque".
Olivier Denis du Péage est le président de la société Quies, la marque fête ses 100 ans cette année. L’entreprise française représente 48 salariés et un chiffre d’affaires de plus de 17 millions d’euros.
L'origine des boules Quies
En 1918, à la demande d’une de ses clientes importunée par le bruit, un pharmacien fabrique une boule en coton et en cire. L’arrière-grand-père d’Olivier Denis du Péage, s’associe avec ce pharmacien et crée la société Quies pour industrialiser le produit. Pour créer le nom de la marque, ils s’inspirent du terme latin "quietis" qui signifie le repos.
Aujourd’hui encore, la fabrication des boules Quies reste pratiquement inchangée, excepté dans les matières premières, et garde ses secrets d’il y a 100 ans : "A l’époque c’était à la main, dans des petites boutiques dans le XVe arrondissement. Des ouvrières travaillaient pour fabriquer les boules, les bouleuses, et après ça, elles les transféraient aux conditionneuses, qui mettaient dans les boîtes. (…) C’est de la cire naturelle, on imprègne le coton de cire et après on fait une boule avec", explique Olivier Denis du Péage.
Une entreprise familiale qui s’agrandit
En 1985, Olivier Denis du Péage récupère la société avec sa sœur. Ils décident d’élargir la production à la grande distribution : "C’était un besoin de donner ces produits à un plus grand nombre. À l’époque, la grande distribution commençait à prendre de l’ampleur, les gens allaient faire leur course dans les grandes surfaces, donc c’était important que l’on soit présent là-bas aussi", ajoute Olivier Denis du Péage.
Il y a 20 ans, la marque décide de se diversifier, tout d’abord par des protections auditives en mousse, puis par des produits d’hygiène de l’oreille ou anti-ronflements. Dans l’avenir, la marque Quies pense à se diriger vers des produits plus techniques et à s’ouvrir encore plus à l’international comme l’explique son président-directeur général : "Maintenant il y a des besoins de différenciation des produits, des besoins bien spécifiques. (…) Il y a aussi des produits actifs en cours d’étude. Mais aussi l’export."
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