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Ça nous marque. Fusalp, le fuseau et la combinaison de ski

Le directeur général de Fusalp, Alexandre Fauvet, est l’invité de "Ça nous marque".  

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La marque Fusalp, partenaire de l'équipe de France olympique de 1964 à 1972, est témoin de l'âge d'or du ski français (FUSALP)

Alexandre Fauvet est le directeur général de la marque de vêtements de ski, Fusalp, rachetée en 2013 par Lacoste, dont le chiffre d’affaires s’élève à 16 millions d’euros.

Une marque olympique  

Fusalp est fondée en 1952 par deux tailleurs, à Annecy : Georges Ribola et René Veyrat. Ses créateurs ont l’ambition de concevoir des vêtements de ski grâce à des produits techniques. Ils créent leur premier vêtement phare : le fuseau. Rapidement, il est utilisé par les grands champions de ski, notamment français. On le retrouve aux Jeux Olympiques de 1964 avec les sœurs Goitschel ou encore à ceux de 1968 avec Jean-Claude Killy. Sans oublier les sept médailles d’or françaises remporté au premier championnat du monde de ski en 1966, date également très importante pour Fusalp.

"C’est la création de la première combinaison de ski, en exclusivité pour l’équipe de France, qui avait été développée par monsieur Georges Ribola, co-fondateur de Fusalp, avec un grand champion de l’époque : Léo Lacroix", raconte Alexandre Fauvet.  

Fusalp disparaît

Dans les années 80, la marque cherche à se réinventer et s’éloigne des vêtements d’hiver. Le phénomène de délocalisation marque également un coup à l’entreprise qui n’arrive pas à prendre le tournant. En 1984, confrontée à des problèmes de gestion, Fusalp dépose le bilan.    

Le rachat par Lacoste  

En 2013, la famille Lacoste, ainsi qu’Alexandre Fauvet, rachètent Fusalp. 

C’est reprendre une marque mythique, patrimoniale du sport français 

Alexandre Fauvet

Grâce aux savoir-faire présents dans l’entreprise, ils repositionnent le produit face à la concurrence et retrouvent les éléments nécessaires pour remettre à niveau les collections.   

Aujourd’hui, les vêtements de la marque sont produits à 50% en Europe et 50% en Asie. Un choix qu’Alexandre Fauvet justifie par l’absence de compétences françaises en la matière : "Des produits très techniques comme ces vestes de ski, malheureusement non, il n’y a plus de savoir-faire."

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