C’est une chanson qui nous ressemble. Nilda Fernandez, une voix française en Russie

Nilda Fernandez, à partir de 2001, conquiert un public en Russie avec une puissance de séduction qui joue sur un charme singulier et un répertoire pour partie typiquement français.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
L'auteur, compositeur et interprete Nilda Fernandez, en juin 1995. (PHOTOTHEQUE LECOEUVRE / COLLECTION CHRISTOPHEL VIA AFP)

En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées. 

Ce soir-là, Milord résonne aux confins de la Russie, à 6 000 kilomètres de Moscou, dans une salle de spectacle de Sakhaline. Nous sommes en février 2003 et Nilda Fernandez, pendant les rappels de son concert, chante un des titres les plus célèbres d’Édith Piaf à travers le monde, cette splendeur écrite par Georges Moustaki et composée par Marguerite Monnot une cinquantaine d’années plus tôt.

Avec Nilda Fernandez, Milord a résonné à Omsk, à Krasnoïarsk, à Irkoutsk – toutes ces villes de la Russie lointaine dont il se souvient avoir aimé le nom, dans son enfance, en lisant Michel Strogoff de Jules Verne. Et, avec lui, déboule dans ce pays mythique la séduction d’un Français doué pour les nuits de cavalcade et de prodigalité, pour les grands gestes sublimes et les courses folles, pour l’ivresse des sentiments et le jaillissement de la poésie – un personnage résolument libre, parfait pour la Russie.

Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :

Nilda Fernandez, Milord (sur scène à Sakhaline), 2003

Nilda Fernandez et Boris Moïsseiev, Nuit et Jour, 2000

Nilda Fernandez, Nos fiançailles, 1991

Nilda Fernandez, Mes yeux dans ton regard, 1992

Nilda Fernandez et Boris Moïsseiev, A la croisée des chemins, 2000

 

Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.

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