"Célimène" de David Martial : une Antillaise pour rêver
Si danser, c’est aimer, la France a aimé Célimène. Non par la coquette dont tombe amoureux Alceste dans Le Misanthrope de Molière, mais cette Célimène-là qui fait chanter à David Martial : "Moi je nage en pleine folie / Cette folie-là c'est la vie / Puisque Je l’aime à la folie / Et qu’elle est belle comme la vie". En ce temps-là, il faut aider le public français à entendre les musiques tropicales. On n’en n’est pas encore à Kassav’ ou à Ceseria Evora qui, plus tard, vont conquérir l’Europe sans rien changer à leur musique ou à la langue dans laquelle ils s’expriment. David Martial, lui, il a commencé comme ça.
Dans cet épisode de Ces chansons qui font l’été, vous entendez des extraits de :
David Martial, Célimène, 1975
David Martial, Paris-les Antilles, 1963
David Martial, Ernestine, 1972
Raoul de Godewarsvelde, La Petite Tonkinoise, 1906 (enregistrement de 1968)
Serge Gainsbourg, Sea, Sex and Sun, 1978
David Martial, Célimène, 1975
David Martial, Célimène, 1975
Serge Gainsbourg, L'Ami Caouette, 1975
Maxime Le Forestier, Né quelque part, 1988
David Martial, Célimène, 1975
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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