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Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes : les Poppys, enfants inquiets des années 70

Nous nous penchons sur la manière dont notre culture populaire aborde la spiritualité. Aujourd'hui, l'aventure des Poppys, intrusion dans la pop music des seventies d'une chorale née dans une paroisse catholique de banlieue.

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le 45 tours Noël des Poppys. (Disques Barclay)

Un peu avant Noël 1970, cette chanson déferle sur les ondes des radios, des supermarchés, des grands magasins.

Elle prend un peu tout le monde par surprise parce que ses couleurs musicales sont très actuelles et parce que le propos est assez neuf en France : des enfants et des adolescents chantent le pacifisme et une certaine critique de l’ordre social, politique et économique. Il s’agit de pop music, ils s’appellent les Poppys et, dans quelques mois, ils vont sortir un deuxième 45 tours qui va répondre à cette demande de paix universelle. À Noël, les Poppys demandaient une trêve et, un peu plus tard, ils chantent  : Non, non, rien n'a changé.

Dans cet épisode de notre chronique Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes, voici ce que vous entendez :

Les Poppys, Noël 70, 1970

Les Poppys, Non non rien n'a changé, 1971

The Voices of East Harlem, Right on Be Free, 1970

François Bernheim, Merde je l'aime, 1995

Bruno Polius, L'Oiseau, générique du feuilleton Sébastien parmi les hommes, 1968

Les Poppys, Septembre noir, Noël blanc, 1972

Les Poppys, Jésus révolution, 1971

Les Poppys, Noël 70, 1970


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