Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes : Nusrat Fateh Ali Khan, le chanteur musulman qui fascina l'Occident
Nous nous penchons sur la manière dont notre culture populaire aborde la spiritualité. Jeudi 22 décembre, un immense chanteur de qawwali pakistanais qui, dans les années 1980 et 1990, collabore avec des rockers et exporte en Europe et en Amérique une singulière musique dévotionnelle.
Nous sommes le 4 mai 1997, en direct sur une télévision pakistanaise, Channel V, et le concert commence par ce titre-là.
Des puristes diront que cette basse, cette batterie, ce synthétiseur que l’on entend derrière les harmoniums et les tablas traditionnels, c’est un peu trop. Mais il y aura un milliard de téléspectateurs, en direct et en différé pour ce concert baptisé Pakistan 4 U.
Un milliard de téléspectateurs, cela n’a semble-t-il pas encore été battu pour une émission de télévision en Asie du Sud, sauf pour des événements sportifs. Quelques mois avant sa mort, c’est un des prodiges de Nusrat Fath Ali Khan, une des plus grandes voix de l’histoire de l’Islam, et de l’histoire de la musique tout court.
Dans cet épisode de notre chronique Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes, voici ce que vous entendez :
Nusrat Fateh Ali Khan, Allah hoo, 1997
Nusrat Fateh Ali Khan et Massive Attack, Mustt Mustt, 1990
Nusrat Fateh Ali Khan et Peter Gabriel, Taboo, 1988
Nusrat Fateh Ali Khan, Haq Ali Maula, 1988
Nusrat Fateh Ali Khan, Allah hoo, 1997
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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