Expatriation : chanson aller, chanson retour
Longtemps, les expatriés, c’était ça. Si l’on n’était pas employé d’ambassade ou professeur dans un lycée français, on partait, le plus souvent, pour ne pas revenir, comme dans cette chanson de Jacques Debronckart, Adélaïde – ce n’est pas un prénom, c’est le nom d’une ville d’Australie.
Les Frères Jacques poursuivent la chanson avec le déracinement définitif des Français d’Australie. Or, vous l’avez entendu sur notre antenne, ou lu dans la presse ces dernières semaines : les Français de Londres et d’un peu partout en Grande-Bretagne sont de plus en plus tentés par le retour au pays, chassés par les conséquences toxiques du Brexit.
Mais, de toute manière, la nostalgie du pays natal travaille tous ceux qui s’installent ailleurs, émigrés, expatriés, exilés – on l’entend chez Juliette Gréco, à propos d’une certaine Rachel à Buenos Aires, ou chez Polnareff, à propos de son installation aux États-Unis.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Jacques Debronckart, Adélaïde, 1965
Les Frères Jacques, Adélaïde, 1964
Juliette Gréco, Rachel, 1963
Michel Polnareff, Lettre à France, 1977
Charles Aznavour, Emmenez-moi, 1967
Fréhel, Où sont-ils donc ?, 1936
Jean-Jacques Goldman, Là-bas, 1987
Gaël Faye, Qwerty, 2012
Jacques Debronckart, Adélaïde, 1965
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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