Fin de vie : la chanson en avance sur le droit

Alors qu'un nouveau texte de loi se fait encore attendre, l'acquittement d'un homme ayant tué sa femme malade par la Cour d'assises de Troyes nous invite à écouter les cas de conscience des artistes de la musique populaire.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Fin de vie : un septuagénaire a été acquitté mercredi 30 octobre 2024 par la cour d'assises de Troyes, après avoir tué son épouse, qui le lui avait demandé par écrit. La chanson populaire, plus humaine que le droit et les lois ? (Illustration) (MACIEJ TOPOROWICZ, NYC / MOMENT RF /  GETTY IMAGES)

"Qu’est-ce qu’elle comprend la loi ?" Bonne question, répétée, ressassée, désespérante – mais on nous assure qu’une loi nouvelle sur la fin de vie va arriver.

Et si la loi ne comprend pas, le jury populaire de la cour d’assises de Troyes a compris, et il a acquitté cette semaine un homme ayant assassiné sa femme, à sa demande, et parce qu’elle souffrait trop. Il avait répondu à une demande que Marie-Paule Belle transcrit dans une chanson. Un pas de plus, cette chanson écrite par Françoise Mallet-Joris et enregistrée par Marie-Paule Belle en 2005, avoue une impuissance, mais Michel Sardou est beaucoup plus direct et précis en 2017.

 

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Marie-Paule Belle, Un pas de plus,  2005

Michel Sardou, Qui m'aime me tue, 2017

Fred Blondin, Qui m'aime me tue, 2014

William Schotte, La Bourrée de l'euthanasie, 2005

Bonne nuit, Euthanasie, 2023

William Schotte, La Bourrée de l'euthanasie, 2005

Les Olivensteins, Euthanasie, 1979

Edith Nylon, Euthanasie, 1979

Frédéric Frommet, C'est mon dernier râle, 2023

Fred Blondin, Qui m'aime me tue, 2014

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