L'Inde entre approximations et réalisme
L’Inde, c’est compliqué. C’est surtout compliqué parce que c’est assez simple. Là, à la première écoute, on pourrait dire que c’est une représentation sommaire : des sonorités de musique indienne, on parle de masala, et hop c’est une carte postale.
Eh bien non. Louis Chedid, dans cette chanson de 2013, est sans doute le seul chanteur d’Europe de l’Ouest à célébrer une star indienne, l’immense Sharukh Khan, le roi de Bollywood qui approche des 90 films comme premier rôle, et effectivement danseur époustouflant.
Mais il faut reconnaître que cette chanson – qui s’intéresse à l’Inde réelle – n’est pas très différente superficiellement, de quelques bêtises sommaires.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Louis Chedid, Quand Shahrukh danse, 2013
Jean-Pierre Lugan, Hiza-Guruma, 1969
Bourvil, Nous n'irons pas à Calcutta, 1955
Jean Constantin, Nous n'irons pas à Calcutta, 1956
Juliette Gréco, Chandernagor, 1957
Odette Laure, Chandernagor, 1957
Guy Béart, Chandernagor, 1957
Marc Ogeret, Chandernagor, 1958
Suzy Delair, Chandernagor, 1958
Juliette Gréco, Chandernagor, 1957
France Gall, Chanson indienne, 1968
Louis Chedid, Quand Shahrukh danse, 2013
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.
Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.