La chanson du permis de construire

De moins en moins de logements sont mis en construction. Peut-être l'érosion d'un rêve dont la chanson s'est souvent faite l'écho.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les permis de construire sont en baisse. Bertrand Dicale constate que la maison est souvent idéalisée dans la culture populaire. Illustration (ERHUI1979 / DIGITAL VISION VECTORS / GETTY IMAGES)

Peu de chansons sont aussi éloquentes sur l’émotion de la famille qui bâtit. Dans Quatre murs et un toit, Bénabar met en scène le jeune couple devant son terrain nu, rêvant à ce que sera sa maison. On imagine facilement la scène, mais il ne faut pas oublier, dans le mouvement panoramique de la caméra, d’installer le panneau réglementaire, faisant mention du permis de construire.

Et bien – nous vous en avons parlé cette semaine sur France Info, il se délivre de moins en moins de permis de construire : moins 17,7% de baisse entre mai 2023 et avril 2024. Cela veut donc dire moins de ces rêves-là.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Bénabar, Quatre murs et un toit, 2006

Ours, La Maison de mes parents, 2007

Françoise Hardy, La Maison où j'ai grandi, 1966

Graeme Allwright, Petites Boîtes, 1966

Eddy Mitchell, Société anonyme, 1966

Gilbert Bécaud, Le Marchand de ballons, 1955

Claude Nougaro, Sa maison, 1971

Diane Tell, Si j'étais un homme, 1980

Liz Van Deuq, Les Banlieues pavillonnaires, 2018

Claude Nougaro, Sa maison, 1971

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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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