La chanson ne se désmicardise pas

Si le gouvernement se pose des questions sur le fonctionnement du smic, notre culture populaire n'a jamais cessé de témoigner de la revendication d'augmentation des bas salaires.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
Le gouvernerment veut désmicardiser l'économie ? La chanson témoigne des luttes sociales et des bas salaires. (Illustration) (KINGA KRZEMINSKA / MOMENT RF / GETTY IMAGES)

"Donne-moi un smic au black, donne-moi un smic de black" : il n’y a pas beaucoup de chansons qui abordent en quelques mots autant de problèmes sociaux graves : les bas salaires, le travail au noir, les discriminations raciales sur le marché de l’emploi... C’est Doc Gynéco en 2005. Et il parle aussi de sa sortie de la précarité, une fois qu’il est devenu artiste.

Après Doc Gynéco, travailleur au noir sur les chantiers au début du XXIe siècle, les Lunaisiens reprennent Le Chant des ouvriers, œuvre de Pierre Dupont en 1846.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end,  vous entendez des extraits de :

Doc Gynéco, Donne-moi un Smic, 2005

Les Lunaisiens, Le Chant des ouvriers, 1846 (enregistrement de 2014)

Les Wabco-Westinghouse, 1977

Sylvain Girault, La Grève de Sud-Aviation, 1968 (enregistrement de 2007)

Solidarité PTT, Postiers usagers solidarité, 1970

Les Wabco-Westinghouse, 1977

Vive la grève des Chausson, 1975

Kaaris, Se-vrak, 2015

Vald, J'pourrai, 2019

Sexion d'assaut, L'Endurance, 2012

Les Octaves, Nous ne bougerons pas, 1972

Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.

Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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