La chanson oublie la tuberculose
La tuberculose, c’est bien pratique quand on écrit des chansons, parce que c’est un mot un peu spectaculaire et inquiétant, qui offre beaucoup de rimes possibles, comme ici chez Michel Jonasz en 1978. Et on sent bien que, chez lui, la tuberculose est un sujet de rigolade.
Pourtant, cette semaine, le spectre de la tuberculose a ressurgi dans l’actualité française, avec le signalement de la maladie d’un professeur dans une école maternelle de Libourne en Gironde. C’est ce contact avec les enfants qui inquiète, évidemment, parce que la tuberculose n’a pas disparu : on compte entre 4500 et 5000 cas en France en 2023. On est très, très en dessous de la terrible prévalence dans ce qu’on a appelé La Belle Époque, au début du XXe siècle.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Michel Jonasz, La drogue m'a mis la main dessus, j'suis foutu, 1978
Patachou, Histoire de roses, 1951
Jimmie Rodgers, TB Blues, 1931
Laelig Boche et Thomas Pacquet, 3 poèmes de François Villon (1. Rondeau) de Jean Cartan, 1927 (enregistrement de 2020)
Jean Ferrat, Le Cœur fragile, 1985
Georges Chepfer, Chanson du timbre antituberculeux, 1934
Cayouche, Sanatorium, 2008
Aida Samb, Daan Tuberculose, 2014
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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