La chanson se sent bien au bistrot

Alors que nos cafés, nos gastos, nos troquets et nos rades commencent le processus d'une reconnaissance comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité, retour sur les chansons du comptoir.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Cheers ! L'heure du bistrot a sonné... Le ministère de la Culture vient d'inscrire à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français, "les pratiques sociales et culturelles dans les Bistrots et Cafés en France". (Illustration) (AZMANL / E+ / GETTY IMAGES)

"Ah quel rêve d’être bistrot", nous chantent Pauline Carton et Pierjac en 1962, en reprenant une chanson datant de 1915. Et c’est un rappel utile, alors que le nombre de cafés continue de diminuer en France – et que le ministère de la Culture a annoncé il y a peu, l’inscription à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel – je cite – "les pratiques sociales et culturelles dans les Bistrots et Cafés en France", étape indispensable pour que nos troquets (et donc notre "remettez-nous ça patron") puissent être inscrits dans l’inventaire du patrimoine immatériel de l’humanité.

Parce qu’il y a quelque chose de patrimonial, en effet, dans nos habitudes de bistrot, comme chez Juliette Gréco et chez Henri Tachan, qui racontent des rades de jadis.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Pauline Carton et Pierjac, Quel rêve d'être bistrot, 1915 (enregistrement de 1962)

Juliette Gréco, Jean de la Providence de Dieu, 1964

Henri Tachan, Au bougnat, 1969

Francis Lemarque, À Paris, 1946

Jean-Philippe André, Georges, 1978

Jacques Debronckart, Ernest, un coup d'blanc, 1969

Jehan, Si tu me payes un verre, 1998

Bernard Dimey, Au Lux Bar, 1967

Renaud, Si tu me payes un verre, 2022

Mouloudji, Un soir au Gerpil, 1977

Bernard Dimey, Le Bistrot d'Alphonse, 1968

Charles Aznavour, La Salle et la Terrasse, 1982

Juliette, Rhum pomme, 2011

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