La perpétuelle querelle de la "bonne" chanson

La polémique de cette semaine autour d'Aya Nakamura nous rappelle que la chanson était mieux avant... depuis toujours. Et le patrimoine de notre culture populaire porte la trace des regrets constants d'une chanson du bon vieux temps, et à chaque époque.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Aya Nakamura au festival de musique des Vieilles Charrues à Carhaix-Plouguer, en juillet 2023. (GUILLAUME SALIGOT / MAXPPP)

Cela fait bien longtemps que l’on entend les mêmes reproches. Aya Nakamura cette semaine, Maurice Chevalier en 1928, dans cette chanson de Perchicot qui ne cite pas directement la plus grande vedette française de l’entre-deux-guerres, mais tout le monde à l’époque comprend qui est visé.

Et d’ailleurs, on l’a peut-être oublié, mais Maurice Chevalier, presque un siècle avant Aya Nakamura, exporte la langue française dans le monde entier, et il sera pendant plusieurs années l’acteur le mieux payé par Hollywood, dans une série de films un peu oubliés aujourd’hui, mais terriblement profitables à l’époque. Et personne ne se souvient vraiment de qui était Perchicot, qui reprochait à Chevalier d’être trop peu français.  

 

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Perchicot, La Chanson française, 1928

Aya Nakamura, Djadja, 2018

Édith Piaf, Les Hiboux, 1935

Céline Dion, Piaf chanterait du rock, 1991

Johnny Hallyday, Le Bon temps du rock'n'roll, 1979

Jane Arès, Chanson française, 1927

Vincent Delerm, Sépia plein les doigts, 2006

Miossec, Chanson du bon vieux temps, 2012

Yves Montand, Les Feuilles mortes, 1949

Aya Nakamura, Méchante, 2022

 

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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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