"Laisse mes mains sur tes hanches" d’Adamo, ou le but du slow
Voici sans doute le slow qui parle le mieux du slow. Alors, vous me direz qu’il y a des slows plus efficaces, plus romantiques, plus sirupeux, plus sucrés, plus pimentés – que sais-je – et vous avez raison.
Quelques décennies après la lente érosion – voire extinction – de cette pratique sociale chez les adolescents, on ne classe pas forcément Laisse mes mains sur tes hanches parmi les sommets du genre. Mais il y a dans ce refrain quelque chose de tautologique : laisse mes mains sur tes hanches, c’est la position classique du garçon pour danser le slow, la fille lui mettant la main sur les épaules, voire derrière le cou ; et on entend une prière presque missionnaire : "Ne fais pas ces yeux furibonds". Écoutons bien le début de la chanson, avant le premier refrain.
Dans cet épisode de Ces chansons qui font l’été, vous entendez des extraits de :
Salvatore Adamo, Laisse mes mains sur tes hanches, 1965
Michel Polnareff, L'Amour avec toi, 1966
Salvatore Adamo, Tombe la neige, 1964
Salvatore Adamo, Quand les roses, 1964
Salvatore Adamo, Vous permettez, Monsieur?, 1964
Salvatore Adamo, Les Filles du bord de mer, 1964
Salvatore Adamo, La Nuit, 1965
Salvatore Adamo, Le Barbu sans barbe, 1965
Salvatore Adamo, Mis manos en tu cintura, 1966
Salvatore Adamo, Non me tenere il broncio, 1966
Salvatore Adamo, Laisse mes mains sur tes hanches, 1965
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