Le vieux refrain de la jeunesse délinquante

Cycliquement, une génération semble plus dangereuse que la précédente, et même les artistes de la musique populaire sont effarés par la violence des "minots".
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La délinquance juvénile, une histoire ancienne... (GETTY IMAGES)

En 1958, quand est sorti "Il y avait trois jeunes garçons", chanson écrite par Charles Aznavour depuis une dizaine d’années déjà, elle n’est pas passée à la radio. Sous ses airs bucoliques et innocents, il s’agit du récit d’un viol. Et cela faisait partie des reproches que l’on faisait à ce chanteur-là, à l’époque : il dépeignait une jeunesse que l’on n’avait pas envie de voir – une jeunesse qui écoutait du jazz, qui violait des filles et qui faisait peur – eh oui, aussi surprenant et même dérisoire que cela puisse paraître aujourd’hui.

Une fois de plus, les pouvoirs publics parlent d’apporter des solutions à une délinquance juvénile qui effraie de larges pans de l’opinion. Même les rappeurs sont effrayés – c’est vous dire… Écoutez Kalif Hardcore en featuring chez Jul, écoutez la Fonky Family.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Charles Aznavour, Il y avait trois jeunes garçons, 1958

Jul et Kalif Hardcore, Malade, 2014

Fonky Family, La Furie et la Foi, 1997

Marcel Vallée et Pierre Larquey dans, Les J3 de Roger-Ferdinand, 1943 (enregistrement de 1953

Graeme Allwright, Dommage, 1966

IAM, Petit Frère, 1997

Bernard Lavilliers, Délinquance, 2001

Ninho, Que Dieu nous protège encore, 2023

Big Red, Délinquance juvénile, 1999

Jesse Garon, Le Temps des voyous, 1988

Renaud, Les Aventures de Gérard Lambert, 1980

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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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