Le vilain refrain de la pénurie
Il suffit que l'on s'inquiète de possibles pénuries dans les mois à venir, en raison des conséquences de la guerre en Ukraine, pour que l'on se souvienne de la chanson des "jours sans".
En ce temps-là, c’était pire, mais la chanson arrivait à plaisanter sur les pénuries. Nous sommes en 1941, et Georgius s’amusait de ce qu’il manquait de tout dans la France occupée. Et il se moquait des Français qui constituaient chez eux des stocks de tout – et aussi de n’importe quoi.
Le mot de pénurie se fait de plus en plus fréquent dans notre langue quotidienne lorsque l’on parle des mois à venir, notamment en raison des tensions sur le marché de l’énergie. Et l’on nous prévient qu’il y aura sans doute des coupures d’électricité. Va-t-on voir revenir une expression de cette époque, celle des "jours sans" ?
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Georgius, Elle a un stock, 1941
Fernandel, Les Jours sans, 1941
Jacques Dutronc, Manque de tout, 1980
Rieurs, Pénurie, 2001
Georges Brassens, Corne d'aiurochs, 1952
Brigitte Fontaine, Pour le patron, 1972
Helmut Fritz, Ça m'énerve, 2009
Helmut Fritz, Ça m'énerve 2020, 2020
Richard Groulx, Discours électoral (extrait de Starmania), 1988
Richard Gotainer, Rupture de stock, 1992
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