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Les injures peuvent-elles vraiment se chanter ?

Après la nouvelle amende que devra payer C8, en raison d'insultes de Cyril Hanouna contre Anne Hidalgo, maire de Paris, explorons la manière dont la chanson insulte - ou n'insulte pas.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Bertrand Dicale explore la manière dont la chanson insulte - ou n'insulte pas. (Illustration) (MICHAELA BEGSTEIGER / IMAGEBROKER RF  / GETTY IMAGES)

Ah, si seulement on ne se faisait insulter que par des voix aussi tendres que celle d’Elodie Frégé, et sur un air de bossa-nova. Mais, dans l’existence réelle, ce n’est pas souvent comme cela, notamment sur certaines chaînes de télévision, comme celle qui emploie Cyril Hanouna, une fois de plus condamnée pour des propos de l’animateur – en l’occurrence 300.000 euros d’amende, pour des injures proférées à l’antenne contre Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Alors, si on se demande ce qu’il en est dans la chanson, il faut bien admettre que la culture populaire s’est toujours tenue en deçà du langage de la rue. Si on y réfléchit attentivement, d’ailleurs, il faut réaliser que l’on peut affirmer l’intention de tuer quelqu’un, et pourtant être très sobre dans l’injure.

 

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

 

Elodie Frégé, Ma langue au chat, 2013

Serge Gainsbourg, Vieille canaille, 1979

Jacques Dutronc, L'Hymne à l'amour (moi l'nœud), 1980

The Honeymoon Killers, J4, 1980

Berry, Enfant de salaud, 2008

Vanille, En boucle, 2021

Brigitte Fontaine, Cul béni, 2006

Bach et Laverne, L'Embouteillage, 1930

France Gall, Les Gens bien élevés, 1969

Merlot, Salaud, 2008


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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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