Quand la chanson était l'alliée de Robert Badinter
C’était il y a presque dix-huit ans, déjà. Vincent Delerm voyait monter en France un courant de pensée convaincu que tout était mieux avant – l’école, la chanson, la confiture, la société, avant Simone Veil et avant Robert Badinter.
Et hier s’est éteint cet homme-là, déjà entré dans l’Histoire pour avoir aboli la peine de mort. Certes, cette formule est abusive, mais c’est ce que les parents émus disent à leurs enfants : tu sais, c’est lui qui a aboli la peine de mort en France.
Mais rendons la justice qu’il voulait lui-même voir rendue à tous les autres, à toutes les autres voix qui ont dit la même chose que lui.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Vincent Delerm, Sépia plein les doigts, 2006
Julien Clerc, L'Assassin assassiné, 1980
Léo Ferré, Ni Dieu ni maître, 1969
Michel Sardou, Je suis pour, 1976
Pierre Dac, La Complainte des nazis, 1943
Fernandel, Le Schpountz, 1938
Michel Polnareff, Le Bal des Laze, 1969
Fernandel, Le Schpountz, 1938
Georges Brassens, Le Gorille, 1952
Georges Brassens, La Messe au pendu, 1976
MC Jean Gab'1, Eighty-One, 2010
Tepa, Merci à vous, 2014
Vincent Delerm, Sépia plein les doigts, 2006
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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