Une poétesse, un poète, c'est quoi ?

La disparition de Louise Glück, prix Nobel de littérature, nous le rappelle : la poésie nous questionne toujours sur son auteur.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
La poétesse américaine Louise Glück, primée à plusieurs reprises, lauréate du prix Nobel de littérature en 2020, est morte le 13 octobre 2023. Ici avec le président américain Barack Obama, qui lui remet, le 22 septembre 2016, la National Humanities Medal. (RON SACHS - CNP / CONSOLIDATED NEWS PHOTOS / PICTURE ALLIANCE / MAXPPP)

"Quand il est mort, le poète, tous ses amis pleuraient"… Quelques années après la mort de Jean Cocteau, en octobre 1963, Gilbert Bécaud chante la peine qui a saisi les nombreux amis du prince des poètes, également personnage mondain au vaste carnet d’adresses.

Mais il reste que la mort d’un grand poète est toujours un deuil singulier, puisque son œuvre touche à l’intime. Et, cette semaine, les amoureux francophones de la poésie ont connu un deuil encore plus singulier avec la disparition de Louise Glück.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Gilbert Bécaud, Quand il est mort le poète, 1966

Louise Glück, The Wild Iris, 1992 (traduction lue par Cécile Ribault Caillol)

Amanda Gorman, The Hill We Climb, 2021

Léo Ferré, Le Chien, 1969

Jean Ferrat, La femme est l'avenir de l'homme, 1975

Mylène Farmer, Pourvu qu'elles soient douces, 1988

Kery James, Poète noir, 2021

Vald, Péon, 2022

Oli, Le Philosophe sans la barbe, 2015

Arthur Teboul, poème-minute à la Maison de la Poésie, 2023

L (Raphaëlle Lannadère) et Cécile Coulon, N'oublie pas, 2023


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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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