Chroniques du ciel. Coronavirus et risques limités de contamination en avion
Le nouveau et mystérieux coronavirus apparu à Wuhan, en Chine, survient au départ d’une ville où transitent chaque année plus de 20 millions de passagers. Les risques de contamination à bord d'un avion seraient très limités.
Depuis son apparition à Wuhan en Chine, le coronavirus s’est propagé dans de nombreux pays, notamment Thaïlande, Hong Kong, Taïwan, Singapour, Macao, Japon, Corée du Sud, Vietnam, Australie, États-Unis, Népal et la France. Selon le dernier bilan communiqué samedi matin, 25 janvier, le 2019-nCoV a tué 41 personnes et en a contaminé près de 1 300 depuis décembre. Et c’est bien par avion que le virus voyage et qu'il se propage à l’ensemble de la planète.
Risque très limité d'être contaminé en avion
Pour autant, les risques d’être contaminés en vol par un passager atteint d’un virus respiratoire seraient très limités. En 2018, des chercheurs de l’Université américaine d’Emory à Atlanta avait mené une étude sur le risque de contamination par un autre passager d’un virus de la grippe, ou d’une infection respiratoire, à bord d’un avion. L’étude avait conclu que le risque était évidemment présent, mais limité, et devenait presque inexistant pour un passager sain situé à plus d’un rang ou de deux sièges en latéral d’un passager malade.
Des risques reconnus avec les surfaces, les tablettes, les robinets
En revanche, les risques de contamination en touchant certaines surfaces comme les tablettes, les ceintures de sécurité et les robinets et portes de sanitaires ont été reconnus.
L’OMS évoque également de son côté des risques limités de transmission d’infection, à bord d’un avion, grâce à une très bonne ventilation en cabine, permettant un changement d’air intégral de 20 à 30 fois par heure et des filtres à particules, de qualité hospitalière.
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