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La bataille d'Ouessant

"C’est un mauvais coup porté à l’aménagement du territoire" estime Denis Paluel. Depuis quelques semaines, le Maire d’Ouessant ne décolère pas contre la décision du conseil général du Finistère, de réduire la desserte aérienne entre Brest et l’île d’Ouessant.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Jusqu’à présent, la compagnie Finist'Air assurait avec un Cessna Caravan de 9
places, deux aller-retour quotidiens, 363 jours par an. Mais à partir du
5 avril, les vols du dimanche et les liaisons de la mi-juillet à la mi août seront supprimés, en raison
d’une desserte maritime plus large.

Pour justifier, sa
décision, le conseil général du Finistère invoque le déficit chronique de la
ligne, environ 850.000 euros pour an. Et un taux de remplissage
insuffisant.

Pierre Maille, président du
Conseil Général du Finistère, dénonce une réaction disproportionnée des
habitants d’Ouessant. Il se défend de ne pas avoir cherché à privilégier la
concertation. Et promet même une amélioration du service avec une dérogation de
l’aviation civile qui permettrait à l’avion de voler par tous les
temps.

Argument irrecevable, pour
Denis Paluel et le comité de défense de la liaison aérienne, pour qui le risque
est plus grand, non pas pour le tourisme, mais la population
d’Ouessant.

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