"C'est toi que j'attendais", l'adoption sous tous les angles
Le documentaire de Stéphanie Pillonca aborde tous les aspects de l'adoption, les couples en attente, mais aussi les enfants nés sous x et les mères qui n'ont pas gardé leur enfant.
C'est le film France Info de la semaine, C'est toi que j'attendais, de Stéphanie Pillonca, documentaire qui aborde la délicate question de l'adoption sous tous les angles.
Deux couples Alexandra et Sylvain, Enora et Gilles, qui en sont à des moments différents du long parcours de l'adoption. Alexandra, une anglaise qui a accouché en France quand elle était adolescente, qui y a laissé son enfant né sous x et qu'elle rêve de retrouver, enfin Sylvain, qui veut savoir qui était sa mère biologique. Des parcours de vie que Stéphanie Pillonca suit sur une année, avec des moments d'espoir, de déception.
"C'est la simplicité, la dignité, la fébrilité de ces couples qui m'a émue."
Stéphanie Pilloncaà franceinfo
On découvre que dans les services sociaux qui ont recueilli une petite fille née sous x et qui va être adoptée, on lui explique tout, même si elle n'a que quelques mois... On croise un détective privé, une vieille dame qui essaie de se souvenir qui était cette femme qui a parcouru plus de 500 km pour accoucher sous x, et on partage les angoisses de Sylvain, qui vit avec une peur chronique de l'abandon.
C'est délicat, plein d'émotion bien sûr mais la caméra sait se mettre à distance et Stéphanie Pillonca a su faire le bon casting.
Madeleine Collins d’Antoine Barraud
Depuis Victoria de Justine Triet, elle fait l'unanimité à chacune de ses apparitions, Virginie Efira est l'une des actrices les plus douées de sa génération, aucun doute là-dessus, Antoine Barraud lui confie le rôle principal de Madeleine Collins.
Dans ce film labyrinthique, une femme, interprète, mène une double vie, entre deux familles, son mari et ses deux fils en France, un autre homme et une petite fille en Suisse.
Vivre ainsi dans le mensonge est un sport de combat, Virginie Efira est quasi hitchcokienne dans cette fuite en avant qui ne peut aller qu'au carnage, sa prestation est remarquable. Peut-elle faire oublier les lourdeurs du scénario et du secret familial qui se dévoile sans finesse, au public d'en décider.
My Kid de Nir Bergman
Nir Bergman est l'un des scénaristes de la série israélienne culte En thérapie, avec le même sens du rythme et de la précision il a tourné My Kid, road trip émouvant mais pas larmoyant d'un père et de son fils autiste.
Aaron a lâché son travail de graphiste réputé pour s'occuper entièrement d'Uri, dont il accompagne avec tact les obsessions, les angoisses, mais quand la mère de l'adolescent veut faire appliquer le jugement qui ordonne le placement d'Uri dans un centre spécialisé, Aaron prend la tangente et fuit avec son fils.
Le regard fuyant des autres sur ce duo en cavale, la personnalité facétieuse du jeune handicapé, l'excès d'amour du père, tout est juste dans ce film porté de bout en bout par Noam Imber qui joue Uri, le réalisateur n'ayant pas réussi à caster un autiste pour le rôle.
Tous en Scène 2 de Garth Jennings
Cinq ans après le premier opus, revoilà toutes les bestioles de la bande de Buster Moon qui remontent sur les planches pour un show grandiose dans une ville jumelle de Las Vegas. Malgré le Covid, show must go on !
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