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La campagne à travers le prisme du proche-Orient

En Israël et en Palestine, la campagne présidentielle française intéresse surtout par les conséquences qu'elle pourrait avoir dans la région, en fonction des sympathies supposées des candidats. Mais le poids de la France n'est pas suffisant pour vraiment inquiéter ou enthousiasmer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Israël a commencé à s'intéresser à cette présidentielle française dans les jours qui ont suivi la tuerie de Toulouse. Beaucoup de commentateurs ont apprécié la réaction des autorités françaises et plus largement de toute la classe politique et le grand public israélien a, en quelque sorte, découvert à l'occasion de ce drame qu'il y allait avoir une élection en France à la fin du mois d'avril.

Comme souvent, les Israéliens regardent cette élection dans un pays étranger avec un prisme, celui du conflit proche-oriental. Le futur chef de l'état français sera-t-il plutôt pro-israélien ou pro-palestinien ? Et quelles seront les incidences de cette élection sur les relations entre la France et l'état hébreu ?

La nostalgie de Chirac

Coté palestinien, c'est à peu de choses près la même grille de lecture : beaucoup par exemple disent regretter Jacques Chirac et ses amitiés arabes - l'ancien chef de l'Etat a d'ailleurs une rue à son nom à Ramallah. Nicolas Sarkozy a un temps été perçu comme plus proche des Israéliens mais beaucoup de Palestiniens saluent tout de même le fait que la France ait, en octobre 2011 voté pour l'adhésion de la Palestine à l'Unesco.

Mais des deux cotés, on perçoit la présidentielle française comme beaucoup moins cruciale que celle qui se déroulera en novembre aux Etats-Unis. L'élection américaine et ses résultats auront sans doute des conséquences plus importantes sur la reprise ou non des pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens.

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