Crimes à bronzer : "L'aliéniste" de Caleb Carr
A l’origine des profilers . New York, 1886. On retrouve un peu partout dans le quartier populaire du Lower East Side les cadavres de jeunes prostituées mutilées.
Mais la police s’intéresse peu à l’affaire, tout comme le grand public qui préfère ignorer les massacres, estimant que ce sont des dépravés. Trois hommes vont alors unir leurs forces pour traquer ce Jack l’Éventreur made in USA.
C’est John Moore, journaliste de son état, qui parle ici et qui joue le rôle du narrateur. Accompagné du préfet Théodore Roosevelt qui deviendra un jour présidents des États-Unis et surtout de Laszlo Kreizler, un aliéniste; on ne disait pas encore psychiatre, le trio va tente d’élucider ces crimes en avançant des méthodes révolutionnaires pour établir le profil psychologique du tueur. Objectif : le neutraliser au plus vite.
Sans vraiment convaincre au départ les autorités.
La peinture fine du New York à l’aube de la modernité. couplé à une intrigue passionnante et une superbe plume, “L’Aliéniste” est bien ce chainon manquant entre Sherlock Holmes et les polars contemporains où profilers et serial killers sont légions. Un roman en forme de puzzle énigmatique et diabolique, entre thriller et aventure. “L’Aliéniste” de Caleb Carr est disponible chez Pocket.
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