Crimes à bronzer : "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" de Joël Dicker
Un pavé qui se dévore
Voici l’effet que produit sur le lecteur “La Vérité sur l'affaire Harry Quebert” du suisse Joël Dicker, une mécanique si diabolique qu’il est difficile de ne pas tourner les pages séance tenante.
Et c’est justement ce que n’arrive pas à faire le héros du livre Marcus Goldman, jeune écrivain qui vient de connaitre un succès populaire avec son premier roman. Tout le monde attend la suite de son aventure littéraire, surtout son éditeur. Or, il est atteint d’un syndrome sévère de la page blanche.
Dans une ultime tentative, il va se ressourcer dans le New Hampshire chez son vieil ami et ancien professeur de fac, Harry Quebert, auteur également d'un best-seller dont le succès lui a permis de s'installer dans le tranquille village d’Aurora.
Une bourgade pas si paisible
Petit retour à la fin du mois d'août 1975 avec la disparition de la jeune Nola Kellergan, affaire classée sans suite. Retour en 2008, Marcus Goldman, toujours en panne d’inspiration, revient penaud à New York. Quelques jours plus tard, un coup de téléphone va bouleverser sa vie. Harry Quebert, son mentor, serait le meurtrier de Nola.
Convaincu de l'innocence de son vieil ami, Marcus décide de lui venir en aide et retourne à Aurora. Son éditeur, toujours furieux, va alors l'obliger à écrire sur cette juteux scandale.
Entre fausses pistes et coups de théâtre, le roman alterne entre la Aurora d’aujourd'hui et celle d’il y a trente ans. Au-delà même du suspense constant, c’est une vision de l'Amérique qu’offre l’auteur un regard sans complaisance de la nature humaine. “La Vérité sur l'affaire Harry Quebert” de Joël Dicker est disponible aux Editions de Fallois.
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