Bluesky : le nouveau réseau social, censé concurrencer X, franchit la barre du million d'utilisateurs
Alors que la commission européenne vient de rappeler à l’ordre Elon Musk sur les contenus illégaux circulant à propos de la guerre entre Israël et le Hamas sur X, le nouveau réseau social Bluesky a passé, en septembre, la barre du million d'utilisateurs.
À l’origine l’application Bluesky a été créée par le fondateur de Twitter, Jack Dorsey, alors qu’il était encore PDG de l’oiseau bleu en 2019. L'interface devait même devenir à terme un client de Twitter. Mais les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu, Elon Musk a racheté Twitter, les comptes des utilisateurs certifiés qui refusaient de payer ont perdu leur pastille bleue, pourtant gage de sérieux, et l’oiseau bleu a été remplacé par la croix noire de X, même si on a encore du mal à s'y faire.
Un réseau social "sélect" qui contourne le système de certification de X
Bluesky se présente donc comme une alternative, très ressemblante au Twitter d'avant Elon Musk. Même décor, mêmes couleurs, mêmes possibilités de publier des messages, d’en partager ou d’en "liker". On s’y croirait. Avec quelques différences quand même. Pour s'inscrire sur Bluesky il faut faire la queue pour entrer, et la liste d’attente est longue. Vous pouvez toutefois griller tout le monde si un membre vous parraine et vous envoie un code d’entrée.
Sur Bluesky vous pouvez sélectionner des flux selon vos intérêts : écologie, astronomie, information ou couture. Autre différence, tout un chacun peut poster directement depuis sa page internet ou son blog, l'idée étant même que tous les utilisateurs publient depuis leur propre domaine. Le réseau deviendrait un simple contenant pour des contenus décentralisés… Plus besoin, avec ce système, de certification. L'interface se veut aussi plus démocratique mais elle reste moins facile à adopter que les flux continus de TikTok ou Instagram.
D'ailleurs pour l’instant les utilisateurs français ne sont pas très nombreux. Certains médias commencent toutefois à faire leur apparition dans le ciel bleu : Le Monde, le Huffington Post ou encore Slate qui publie cette semaine un article intitulé "Il est temps de fermer nos comptes Twitter", puisque quelque part un coin de ciel bleu attend les internautes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.