Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir de Twitter racheté par Elon Musk
Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.
Comme un oiseau menacée par une nouvelle espèce de prédateur... Twitter est un petit oiseau dont les utilisateurs ne gazouillent plus vraiment gaiement. En un peu moins de deux semaines, son nouveau propriétaire l'a littéralement dynamité : Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, fondateur de Tesla et SpaceX, inventeur de PayPal, autoproclamé "roi de la provoc’", en a saisi les ailes pour 44 milliards de dollars. Alors que Twitter n'a jamais réussi à être rentable.
Objectif affiché : la iberté d’expression totale. Pour l’instant, c'est plutôt régime sec : Twitter est privé de la moitié de ses 7 500 salariés, licenciés du jour au lendemain à coups de mails, avec des annonceurs qui prennent leurs cliques et leurs claques, et des utilisateurs qui cherchent un autre nid.
Et alors que le réseau pourrait devenir payant d’ici peu, partiellement ou totalement, et que le nouveau patron envisage en pleine élection américaine le retour d’un Donald Trump banni après les violences du Capitole, à Washington, en janvier 2021, près d’un demi-million de mes oisillons ont commencé à migrer vers mon nouveau meilleur ennemi : Mastodon, où l’on ne publie pas des tweets mais des toots et qui promet des débats apaisés.
Mais en réalité combien de mes 237 millions d’utilisateurs quotidiens supprimeront réellement leur compte ? Pour l’instant, la plupart ne sont pas prêts à renoncer à leur communauté. Et oui, pour créer un réseau social encore faut-il qu’il y ait suffisamment de personnalités intéressantes qui s’y trouvent… Une autre histoire d’oiseau, d’œuf et de poule.
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