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40.000 repas servis aux athlètes, chaque jour, durant les Jeux

Pour assurer la restauration des athlètes, des organisateurs et des bénévoles, c'est l'entreprise Sodexo Live qui a été choisie par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Rien que pour les sportifs, 40.000 repas seront préparés au quotidien.
Article rédigé par Théo Curin, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Théo Curin entouré de Franck Chavenas, DG de Sodexo Live (à gauche), et Stéphane Chicheri,chef exécutif (à droite). (FABRICE RIGOBERT / FRANCE INFO)

Nouvel épisode dans les coulisses de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Cette semaine, il est question de la restauration des athlètes durant toute la période des Jeux. 40.000 repas leur seront servis chaque jour, avec souvent des contraintes nutritionnelles pour les sportifs. Théo Curin, notre vice-champion du monde de para-natation rencontre ici des responsables de Sodexo Live, l'entreprise qui assurera toute cette partie alimentaire, en 2024.

Le directeur général de l'entreprise, Franck Chavenas, confirme l'ampleur de la tâche : "203 délégations, 15.000 athlètes, pour eux les restaurants seront ouverts 24h/24 avec, au-delà des 40.000 repas quotidiens, l'ambition de créer des lieux de vie et de ressourcement. Ce doit être un endroit de plaisir pour les sportifs."

Réduire l'empreinte carbone par deux

Par ailleurs, Sodexo aura la responsabilité de la restauration du public et de la totalité des staffs sur 14 sites de compétitions pour les Jeux olympiques, et de 8 sites pendant les Jeux paralympiques. Il s'agira autant de lieux temporaires dédiés, comme l'Arena Champ-de-Mars ou le Château de Versailles, que d'enceintes sportives, où la société de restauration collective intervient déjà tout au long de l'année, comme le stade Vélodrome, à Marseille ou Roland-Garros, à Paris.

De son côté, le chef exécutif Stéphane Chicheri précise comment l'empreinte carbone des repas sera divisée par deux durant les Jeux : "C'est énorme, et c'est un travail qui a commencé depuis plusieurs mois, notamment par les filières d'achats et d'approvisionnement, mais aussi sur la manière dont nous transformons les produits. On adaptera également la manière de servir sur place, notamment en utilisant des contenants réutilisables. Nous devrons aussi veiller à garder une nourriture de qualité, en termes d'apports pour les athlètes, et de plaisir, avec la volonté de défendre la gastronomie française."

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