L'athlète Floria Gueï : "J'aimerais terminer sur Paris 2024, et donc en profiter pour me faire plaisir"

Chaque semaine, Théo Curin embarque, dans son taxi, des champions liés aux Jeux de Paris 2024. Voyage ici, en compagnie de l'athlète Floria Gueï, membre de l'équipe de France.
Article rédigé par Théo Curin, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Floria Gueï est l'une des athlètes les plus expérimentées de l'équipe de France. Elle se confie à Théo Curin, avant les Jeux de Paris 2024. (ANNE BAYARD)

Demain les Jeux est un rendez-vous en partenariat avec France 3, dans le cadre de l'émission Aux Jeux, citoyens ! Le vice-champion du monde de paranatation, Théo Curin, devient Théo le Taxi, et embarque dans sa voiture une personnalité ou un champion, en lien avec les Jeux de Paris 2024. Ici Floria Gueï, membre de l'équipe de France d'athlétisme. Une expérience que Théo Curin raconte à Fabrice Rigobert.

franceinfo : Floria Gueï, l'athlète que vous avez véhiculée cette semaine dans votre taxi, est l'une des plus expérimentées de l'équipe de France d'athlétisme ?

Théo Curin : Oui, elle a 33 ans, et vous vous souvenez peut-être d'elle dans une finale du 4 fois 400 mètres aux championnats d'Europe de Zurich, en 2014, Elle avait remonté tout le monde dans le dernier tour pour offrir la médaille d'or au relais français. Incroyable, mais pas si étonnant que ça si on écoute pourquoi Floria a choisi sa spécialité, le 400 mètres : "Au lycée, dans les cours d'EPS, j'adorais mettre un tour aux autres ! Ce qui me fascine, c'est que tu as 1000 manières de courir un 400 mètres et rien n'est gagné d'avance. Et ça, j'adore."

Floria Gueï est donc la spécialiste de la "remontada" ?

Exactement. On a même profité de notre échange pour revoir ce moment, en 2014. C'est magnifique. Pourtant, quand elle franchit la ligne d'arrivée, elle est convaincue de ne pas avoir gagné parce que cela lui paraissait impossible. Aujourd'hui, Floria est maman de deux enfants, ce qui a complètement modifié sa façon d'aborder la compétition : "Oui, réussir une course, c'est important. Mais il y a autre chose autour. Tu te concentres sur l'essentiel. Tu te sens un peu plus libérée. Tu veux performer ? OK, mais tu le fais d'une manière qui est plus plaisante."

Comment Floria aborde telle l'échéance des Jeux Olympiques ?

Je l'ai sentie déterminée, sans pression apparente, mais très ambitieuse. D’autant plus qu'elle veut s'arrêter après cette échéance, ainsi qu'elle me l'a confié : "J'aimerais terminer sur Paris 2024, et donc en profiter pour me faire plaisir, faire plaisir à ceux qui m'entourent, et faire honneur au maillot." Floria ne se fixe pas d'objectif précis, mais ne se donne aucune limite. Elle veut monter en puissance, palier par palier, et si elle atteint la finale, ce serait génial pour elle.

Théo, qu'avez-vous retenu de cette rencontre avec Floria Gueï ?

Franchement, c'était la première fois que je la rencontrais et j'ai trouvé Floria spontanée, touchante. C'est une vraie passionnée, cela se sent. Et comme souvent dans Théo le taxi, on ne reste jamais sérieux très longtemps. Donc on a aussi bien plaisanté !

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