Thomas Snégaroff : "A 40 ans, si t'as pas lu Proust..."
"La grande suprématie de l'écrivain sur l'historien, souligne Thomas Snégaroff, c'est son imagination. Il peut décider de faire mourir tel personnage, ou revisiter tel événement. Je suis un peu jaloux de la liberté que l'auteur peut prendre face aux faits. Il peut parfois leur donner plus de vérité."
Le chercheur s'est attaqué récemment à "La recherche du temps perdu" de Marcel Proust. Longtemps, il a regardé l'ouvrage "en chien de faïence." Et puis, à la manière de Jacques Séguéla, Thomas Snégaroff s'est dit qu'à 40 ans, si on a pas lu Proust, on a raté sa vie. Depuis, il "commence à comprendre ce qui fait de ce livre une matrice de notre Histoire, du XXe siècle."
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