Cet article date de plus de huit ans.

Au Kenya aussi, la guerre fait rage entre taxis et VTC

A Nairobi aussi, les chauffeurs de taxis accusent Uber de concurrence déloyale. Ils viennent même de fixer un ultimatum au gouvernement.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Taxi dans une rue de Nairobi au Kenya © Maxppp)

Les taxis kenyans menacent de bloquer la capitale du Kenya, Nairobi, si le gouvernement n'interdit pas Uber dans les prochains jours. Les actes de vandalisme se sont déjà multipliés, la police a reçu de nombreuses plaintes de chauffeurs VTC extirpés de leur voiture, tabassés et détroussés, les pneus de leur véhicule crevés. Des clients qui avaient commandé un Uber, ont aussi été empêchés par des taxis de prendre leur VTC.

Uber, par sécurité ?

Uber a envahi très rapidement le Kenya. Lancé il y a un an seulement, il est déjà très utilisé par la classe moyenne kenyane, mais aussi par les nombreux expatriés habitant à Nairobi. Dans la capitale, les transports individuels sont indispensables, notamment la nuit, quand personne ne marche dans la rue à cause de l’insécurité et qu'aucun transport public ne fonctionne. Uber permet également d’avoir un paiement sécurisé, par carte, sans avoir à transporter de l'argent liquide sur soi. Pratique dans une ville où le car-jacking, les assauts de voitures la nuit par des criminels, reste très fréquent.

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