Expliquez-nous le "Super Tuesday"

Aux États-Unis, pas moins de 15 états américains organisent en même temps leurs primaires et c'est aujourd'hui, ce "super mardi".
Article rédigé par Sébastien Paour
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un bureau de vote pour les primaires démocrates aux États-Unis, en Caroline du Sud, le 3 février 2024. (ALLISON JOYCE / AFP)

C'est le rendez-vous le plus important des primaires aux États-Unis, sur la route de la Maison Blanche. Le "Super Tuesday", c'est le rendez-vous où il y a le plus de délégués des partis en jeu. Et ce sont ces délégués qui désignent les candidats à la présidentielle lors des Conventions de l'été. Cette année, ce sera mi-juillet pour les républicains et fin août pour les démocrates. Ces délégués sont 2 429 chez les Républicains, il en faut donc 1 215 à Donald Trump pour être sûr d'emporter l'investiture.

Des électorats différents selon les États

Mardi 5 mars, il y a en a plus d'un tiers en jeu, dans 15 États. Le plus grand nombre, c'est en Californie avec 169 délégués. Et dans cet État de l'ouest, la règle est que le vainqueur emporte tout. Donc si Trump fait au moins 50% des voix, il empoche tous les délégués. Ce n'est pas le cas dans tous les États. Les autres États où on vote mardi sont des électorats très différents, du Texas républicain au Massachusetts démocrate, en passant par les États où c'est le plus disputé comme la Virginie ou la Caroline du Nord.

Joe Biden, Donald Trump... pas de suspense cette année

D'habitude il y a du suspense, le "Super Tuesday" permet de voir émerger un candidat dans la course à l'investiture, mais pas cette année. Côté démocrate, c'est classique, le sortant se représente et sauf incidents Joe Biden sera désigné.

Côté républicain, c'est presque plié aussi et ça c'est beaucoup plus rare. Donald Trump a décroché tous les États depuis le début des primaires. Il n'a perdu que dans la capitale Washington, qui a été remportée dimanche par sa dernière adversaire Nikki Haley. L'ancienne ambassadrice à l'Onu a dit qu'elle resterait en course au moins jusqu'à aujourd'hui, elle abandonnera probablement après. Et du côté de Donald Trump, on a déjà prévu de décrocher 773 délégués mardi soir et de ne plus pouvoir être rattrapé dans deux semaines.

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