Noëlle Lenoir, une déontologue au service de l'Assemblée
En réponse à l'ancien ministre du gouvernement de Jean-Marc
Ayrault, Noëlle Lenoir se félicite "de l'initiative de Bernard Accoyer
reprise par Claude Bartolone, l'actuel président de l'Assemblée nationale, parce
que le déontologue fait partie intégrante de la vie parlementaire. Cela se
concrétise par une nouvelle obligation déclarative. Il y en a 3 maintenant
: déclaration de patrimoine en début et en fin de mandat ; déclaration d'activités
professionnelles pour vérifier que les députés ne soient pas dans des situations d'incompatibilité."
"Moi je suis destinatrice de la
déclaration d'intérêt".
Noëlle Lenoir a le pouvoir "de
surveillance et d'alerte" , mais souligne le "côté
perturbant" de ces 3 déclarations, et souhaite une
simplification pour "choisir ce qui sera public et non public" .
Plus jeune, Noëlle Lenoir hésite entre "faire du théâtre ou être prof de philo" avant qu'elle ne
s'oriente vers la fonction publique. Restée 9 ans au Conseil Constitutionnel, elle
est nommée aux affaires européeennes dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2002 et devient "la" ministre d'ouverture du dernier mandat de Jacques Chirac.
La déontologue de l'Assemblée est aussi active sur le web avec son blog Europe, mon beau souci, qu'elle tient sur le site de l'Express.
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