La Mongolie, Qatar de l'Asie centrale

Les explorations du sous-sol montrent
désormais que le pays dispose notamment du plus important stock de cuivre et de
charbon au monde. Pourtant, à se retrouver dans les embouteillages sans fin
d'Oulan Bator, secoué par les nids de poule des routes défoncées de la capitale
à l'arrière d'un 4x4, on a du mal à s'imaginer que les lendemains qui chantent
seraient pour bientôt.

Et pourtant, constate
Pierre-Olivier Guy, avocat français à Oulan-Bator, la croissance du
pays, aujourd'hui très élevée, ne date pas exactement d'hier. A 27 ans, grandi
à Albi, dans le sud-ouest, au départ avocat dans un cabinet au Vietnam, le
Français a été envoyé en Mongolie pour y développer une nouvelle clientèle. Car
au-delà du secteur minier, c'est toute l'économie mongole qui décolle depuis
quelques années.

A part Areva et
ses 150 employés, les Français sont peu présents en Mongolie, au contraire, par
exemple des Allemands qui ont ouvert la seule ligne aérienne directe avec
l'Europe depuis Berlin. Diplômé en droit et d'une école de commerce parisienne,
Pierre-Olivier Guy a découvert l'Inde au cours de deux stages. De retour en France,
il travaille d'abord au sein de cabinets anglo-saxons avant de s'envoler pour l'Asie.

En Mongolie, le
jeune homme assiste de nouveaux étrangers tentés par l'aventure de la Mongolie,
comme ces éleveurs. C'est en 2014 que
la plus importante mine de Mongolie sera mise en exploitation. En attendant d'en
récolter les fruits, les trois millions d'habitants continuent de vivre de peu.

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