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Golf : grande finale de Dubaï, le français Victor Dubuisson en tête

Le Cannois de 26 ans s’est emparé, samedi, de la première place du dernier tournoi de la saison européenne qui réunit les 60 meilleurs joueurs du vieux continent à Dubaï aux Emirats arabes unis. 

Article rédigé par Fabrice Rigobert
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Cannois Victor Dubuisson en tête du classement dans la grande finale de Dubaï  (Fabrice Rigobert / RF)

Auteur d’un troisième tour parfaitement maîtrisé, le numéro un français a pris la tête sans trembler. Parti avec quatre coups de retard, samedi 19 novembre, sur les deux leaders, c’est avec un coup d’avance qu’il a bouclé sa journée, avec une magnifique carte de 64, huit coups en-dessous du par.

Un eagle, moins deux au trou numéro cinq, sept birdies pour un seul petit bogey

De quoi le propulser tout en haut de la hiérarchie pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de golf réunis autour du green du trou numéro 18.

"Très belle journée aujourd’hui. J’ai bien tapé la balle comme ces dernières semaines, a confié Victor Dubuisson à son arrivée, et contrairement à hier, j’ai su concrétiser les opportunités de birdies. Je ne pense pas qu’il y avait moyen de faire mieux parce que j’ai vraiment bien tapé, j’ai rentré pas mal de putts à un mètre cinquante, deux mètres, deux mètres cinquante qui sont vraiment les putts difficiles sur ces greens. 64 c’est vraiment un bon score et difficile de faire mieux avec ces greens".

Troisième la semaine dernière au Nedbank en Afrique du Sud

Après une saison transparente, où il a seulement joué 17 tournois, Victor Dubuisson semble de nouveau au sommet de son art. Il affiche une belle sérénité sur ce parcours où il a souvent brillé, en témoigne ses deux podiums ici, et surtout sa deuxième place en 2013.

Dimanche 20 novembre, c’est avec un coup d’avance sur le belge Nicolas Colsaerts, les anglais Fitzpatrick et Hatton, deux coups sur l’espagnol Cabrera Bello, l’anglais Westwood et l’italien Molinari, qu’il s’élancera en dernière position pour tenter de signer son premier succès de l’année, qui serait aussi le plus grand succès de la carrière de ce joueur atypique, tout aussi talentueux le club en main que taiseux devant les micros tendus, au moment de livrer ses impressions.

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