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Le plan antichute des personnes âgées, un an après son lancement

Le 21 février 2022, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, a présenté un plan national triennal antichute des personnes âgées. Retour sur ce dispositif à mi-parcours..
Article rédigé par Frédérique Marié
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L' activité physique : meilleure arme antichute. (OLIVIER JOBARD POUR LA CNSA / TIMKAT)

Un an tout juste après le lancement du plan national antichute des personnes âgées, où en est-on ? Retour sur ce dispositif dans franceinfo seniors, avec un médecin de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Avec plus de 100 000 hospitalisations et près de 10 000 décès par an, les chutes des personnes âgées ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales. Le plan d’action national triennal a pour objectif de réduire, d’ici 2024, de 20% la mortalité par chute, chez les personnes âgées de 65 ans et plus. 

Le 21 février 2022, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, a présenté un plan national triennal antichute des personnes âgées. Comment limiter les risques de chutes. Quels dispositifs existent pour prévenir les récidives ? Quelles habitudes prendre pour les éviter ?

La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) informe sur les structures d’accompagnement et les solutions qui peuvent être mises en place par les personnes âgées et leurs proches afin de prévenir au maximum les risques de chutes.  

1 : repérer les risques de chutes et alerter 
2 : aménager son logement et sortir en toute sécurité
3 : des aides techniques à la mobilité
4 : activité physique la meilleure arme antichute
5 : la téléassistance pour tous.

"Au-delà de la chute en elle-même, la peur qu’elle entraîne, qu’elle soit liée à des antécédents ou non, est un des premiers facteurs qui entraîne une nouvelle chute. Un cercle vicieux peut alors s’installer et nuire fortement à l’autonomie des personnes âgées et à leur maintien à domicile. Cette peur n’est pas inéluctable, et peut être travaillée avec l’aide d’un kinésithérapeute ou d’un psychomotricien."

Duy Nghiem, médecin expert personnes âgées au sein de la CNSA

à franceinfo

Santé Publique France a mené en 2018, l’ enquête ChuPADom qui a permis de décrire les caractéristiques et les circonstances des chutes à domicile chez les personnes âgées de 65 ans, et ainsi identifier des profils de chuteurs.

Vous pouvez également regarder les actions mises en œuvre dans votre région en allant sur le site de l'ARS.

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