Ludovic Perney, 25 ans : "A droite, si on n'est pas unis, on perd"

À 25 ans, Ludovic Perney est vice-président Les Républicains de la région Paca en charge des sports, de la jeunesse et de la vie étudiante. Il est également conseiller des 6e et 8e arrondissements de Marseille.

Ludovic Perney est engagé aux côtés de Renaud Muselier, président de la région Paca, depuis très jeune : "La première fois que j'ai poussé la porte d'un évènement politique, j'avais 14 ans, se souvient-il. C'était le Grand Marseille, une association qui avait été créée en 2010 par Renaud Muselier alors député des Bouches-du-Rhône et premier adjoint au maire de Marseille".

Après avoir rejoint l'UMP, Renaud Muselier et Christian Estrosi "me font confiance en me proposant d'aller avec eux sur leur liste pour les élections régionales", en 2015. À tout juste 20 ans, Ludovic Perney est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. 20 ans, c’est jeune et cela demande "de la responsabilité", raconte Ludovic Perney qui ajoute : "On me dit souvent que les jeunes ne sont pas engagés en politique, c'est faux. Il faut s'engager."

"Marseille souffre de certaines maladies"

Ludovic Perney a grandi dans les 6e et 8e arrondissements de Marseille, les quartiers plus aisés de la ville. "Marseille, c’est ma ville. C'est la deuxième ville de France et elle souffre aussi de certaines maladies comme l'insécurité et la pauvreté", regrette le jeune Républicain. 

Le vice-président de la région Paca déplore les récentes affaires de règlements de compte sur fond de trafics de drogue survenues à Marseille.

Ces jeunes qui se font assassiner et brûler vifs dans des voitures, c’est insupportable. Il faut éradiquer ce fléau qu'est la drogue

Ludovic Perney

à franceinfo

Du côté de l'élection présidentielle qui approche, Ludovic se concentre pour le moment sur l'université d'été des jeunes du parti Les Républicains qui se tiendront les 4 et 5 septembre à Paris. "On va préparer un projet d'alternance. Il faudra définir le ou la candidate qui représentera nos valeurs mais pour tout cela, je fais confiance à notre famille politique. Si on n'est pas unis, on perd".