Guerre au Proche-Orient : la longue attente des déplacés israéliens
Au nord d’Israël, Tibériade, une ville refuge pour de nombreux déplacés qui vivaient le long de la frontière avec le Liban. Ils sont aujourd'hui relogés dans des résidences hôtelières. Un nouveau cadre de vie pour Yarden, son mari et leurs enfants. "Nous avons décidé de faire en sorte que cet appartement ressemble le plus possible à notre maison. Nous mettons des photos et des fleurs tous les vendredis", explique-t-elle. Des photos qui rappellent les temps heureux, quand la famille vivait dans un Kibboutz. C’était avant la guerre et les attaques du Hezbollah. Depuis le 7 octobre, les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah se multiplient et zone est devenue trop dangereuse.
Des scénarios à l'étude
Un hôtel de Tibériade accueille d'autres déplacés Israéliens. Comme Iris, 36 ans, enseignante en maternelle. Elle aussi vivait près de la frontière avec le Liban. Une époque pas si lointaine qu’elle n’arrive pas à oublier dans son appartement sobre et aménagé avec le stricte nécessaire : "L’instabilité est notre réalité. Nous devons apprendre à surmonter ces moments et à s'adapter". Contrairement à d’autres déplacés, les anciens font plutôt confiance au gouvernement et l'armée pour mettre fin au conflit. Pour rendre leur retour possible, l'état-major Israélien étudie tous les scénarios, comme celui d’une offensive terrestre au Liban.
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